2015. Dödskalle, Suède.
« Tu sais, il parait quon peut savoir comment on va mourir
quand on vit là-bas.
Il parait que les gens en rêvent. Si si, je tassure, je lai lu dans le journal.
Cest effrayant tu ne crois pas ? »
Pas suffisamment pour dissuader les plus intéressés. On se presse.
On se bouscule. On afflue pour étudier, pour comprendre, pour savoir.
Et puis on finit par se réveiller avec un goût amer sur le fond de la langue,
une marque sur le corps, et létrange impression que la mort nous a rendu visite pour nous
prévenir de la fin qui nous attend.
Un cauchemar qui a un arrière-goût de vérité.
Un cauchemar qui finira par se réaliser.